Une aide étrangère prometteuse en Asie centrale

Aide étrangère en Asie centrale
L’Asie centrale comprend le Kazakhstan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan et le Kirghizistan. La population combinée de ces pays est d’environ 72 millions d’habitants. Des efforts d’aide étrangère prometteurs en Asie centrale visent à lutter contre divers problèmes dans ces pays.

Distribution alimentaire

Un domaine critique pour l’aide étrangère en Asie centrale a été la sécurité alimentaire. Pendant la pandémie de COVID-19, le Programme alimentaire mondial (PAM) a dirigé un programme visant à fournir de la nourriture aux enfants pauvres du Tadjikistan. Ce programme a donné de l’huile végétale et de la farine à plus de 22 000 ménages au Tadjikistan.

Cela fait partie d’un effort plus important du Programme d’alimentation scolaire du PAM pour assurer la sécurité alimentaire des élèves au Tadjikistan. Le programme d’alimentation scolaire a aidé plus de 600 000 élèves à travers le pays.

La Russie est un contributeur essentiel à ces programmes d’aide. Depuis 2012, la Russie a donné plus de 28 millions de dollars au programme d’alimentation scolaire pour faciliter la distribution de nourriture et la modernisation des infrastructures alimentaires pour les écoles.

Le Programme alimentaire mondial et la Russie ne sont pas les seules sources d’aide alimentaire en Asie centrale. La campagne 100 millions de repas des Émirats arabes unis a distribué plus de 600 000 repas en Asie centrale en juin 2021.

L’organisation a distribué des paniers de nourriture avec suffisamment de nourriture pour nourrir toute une famille pendant un mois. Il aide les familles au Kazakhstan, au Tadjikistan et au Kirghizistan. La campagne a été coordonnée avec d’autres organisations caritatives dans ces trois pays, et l’objectif de la campagne est déjà passé de 100 millions de repas à plus de 200 millions de repas.

Approvisionnement en électricité et en eau

Un autre domaine critique pour l’aide étrangère en Asie centrale est le développement des infrastructures électriques et la gestion de l’eau. Les États-Unis ont récemment lancé un effort via l’USAID pour développer un marché de l’électricité durable et fiable dans la région. Un accord d’octobre 2020 entre l’USAID, le Kazakhstan, le Kirghizistan et le Tadjikistan prévoyait de créer un marché de l’électricité avec « des avantages économiques attendus du commerce régional et… des réductions des émissions de gaz à effet de serre ».

L’USAID a également récemment lancé le projet Eau et environnement vulnérable, qui aidera les cinq pays d’Asie centrale. Le projet vise à « promouvoir la coopération régionale pour améliorer la gestion des ressources naturelles (eau) qui soutient les deux croissances, promouvoir[s] écosystèmes sains et prévenir[s] conflit. » Il s’agit du deuxième projet de gestion de l’eau que l’USAID soutient dans la région ces dernières années, car il a récemment achevé le projet Smart Waters.

Le projet Smart Waters a permis à des dizaines de citoyens d’obtenir des diplômes en gestion de l’eau ou de suivre une formation complémentaire sur le terrain. Le projet a également formé près de 3 000 personnes à « la gestion des ressources en eau, la diplomatie de l’eau, les technologies d’économie d’eau et le droit international de l’eau à travers 100 événements de renforcement des capacités ».

Assistance médicale

L’USAID s’est associée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2021 pour aider l’Ouzbékistan à lutter contre la tuberculose pharmacorésistante. L’objectif du projet est de mieux gérer la maladie en apportant une assistance au ministère de la Santé d’Ouzbékistan. Le programme a organisé 35 sessions de formation dans tout l’Ouzbékistan, qui ont permis à plus de 600 spécialistes d’obtenir une certification pour prévenir, identifier et traiter la tuberculose pharmacorésistante.

Ces dernières années, l’aide étrangère en Asie centrale s’est traduite par des distributions de nourriture, une assistance médicale, des efforts pour développer un réseau électrique et une aide à la gestion de l’eau. Les États-Unis, la Russie et les Émirats arabes unis ont contribué à ces efforts aux côtés de diverses organisations internationales et locales.

– Coulter Layden
Photo : Flickr

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