Lutte contre les maladies à Sao Tomé et Principe

Maladies à Sao Tomé et Principe
Sao Tomé et Principe est un pays en développement situé sur la côte ouest africaine. Plus des deux tiers de la population de ce petit État insulaire vit avec moins de 3,20 dollars par jour et fait face aux effets d’une maladie grave. Cependant, de nombreuses organisations travaillent avec le pays pour lutter contre les maladies à Sao Tomé-et-Principe.

Maladies courantes à Sao Tomé et Principe

Trois des maladies les plus courantes à Sao Tomé-et-Principe sont la tuberculose (TB), le paludisme et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

La tuberculose est une maladie aérienne causée principalement par des gouttelettes d’air transmises par une personne infectée par Mycobacterium tuberculosis; il est endémique à Sao Tomé et Principe. La tuberculose peut provoquer divers symptômes pulmonaires et affecter le système lymphatique, les articulations et même le système nerveux central.

Le paludisme est une maladie transmise par les moustiques; c'est courant dans le pays. Le paludisme peut être très mortel pour les victimes et les amener à souffrir de symptômes pseudo-grippaux et de fortes fièvres.

Enfin, le VIH est un virus qui attaque le système immunitaire et peut conduire à de dangereux symptômes d'immunodéficience acquise (SIDA); c'est toujours un problème important à Sao Tomé et Principe.

Acteurs clés du soutien à Sao Tomé-et-Principe

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds mondial ont joué un rôle clé dans l’appui à la lutte contre les maladies à Sao Tomé-et-Principe. Depuis 2005, les organisations financent le pays dans ses efforts contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.

Au fil des ans, les organisations ont dépensé 4,5 millions de dollars pour le VIH, 3,9 millions de dollars pour la tuberculose et 25,4 millions de dollars pour le paludisme. Grâce à ce financement, le PNUD a pu s'allier au Programme national de lutte contre la tuberculose pour développer divers plans de traitement et d'éducation pour les patients. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2016, il y a eu une diminution de 63% de la mortalité par tuberculose depuis 2000, un taux de détection de 95% pour la maladie et un taux de réussite de 78% dans le traitement des patients.

Le PNUD gère également un programme de lutte contre le VIH; il soutient les personnes vivant avec le VIH et conseille les populations les plus exposées au VIH sur les actions de prévention. De 2008 à 2014, le taux de prévalence du VIH chez les 15 à 49 ans est passé de 1,5% à 0,5%. Selon les données du PNUD de 2018, 249700 personnes ont reçu des conseils et des tests de dépistage du VIH.

Sao Tomé-et-Principe a connu son plus grand succès dans la lutte contre le paludisme. Les taux de mortalité dus au paludisme sont passés de 3,9 à 0,5 cas pour 100 000 habitants. Bien que le Fonds mondial ne soutienne plus le programme de lutte contre le paludisme, il a contribué à la distribution de 503 000 moustiquaires, atteignant 100% de la population, et a traité 56 800 cas de paludisme selon le PNUD en 2018. L'incidence de la morbidité palustre est passée de 65,5 à 11,3 cas par 1 000 personnes entre 2012 et 2016. En outre, le PNUD a octroyé environ 6 millions de dollars supplémentaires pour soutenir l'éradication complète du paludisme et lutter davantage contre la tuberculose et le VIH.

D'autres dans la lutte pour l'éradication des maladies à Sao Tomé et Principe

Bien que le PNUD et le Fonds mondial aient été les principaux acteurs du soutien au pays, il existe d'autres groupes qui ont contribué à la réalisation de l'objectif d'éradication de maladies critiques à Sao Tomé-et-Principe. En 2015, le Brésil a dépensé plus de 500 000 dollars pour construire un laboratoire axé sur le diagnostic et le traitement de la tuberculose. Ce laboratoire garantirait que les patients recevraient des résultats de laboratoire plus rapides et des diagnostics corrects.

Medical Care Development International, une organisation à but non lucratif, a également repris un projet qui durera de 2019-2023. Il vise à renforcer la capacité de l'armée à fournir des soins VIH / SIDA à ses membres et à la population au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe. Le projet augmentera sa capacité à fournir des soins dans les établissements de santé et les laboratoires militaires.

Une lueur d'espoir pour Sao Tomé-et-Principe

Malgré les dangers du paludisme, de la tuberculose et du VIH, la population de Sao Tomé-et-Principe peut avoir l'espoir que de nombreux alliés internationaux sont prêts à apporter leur soutien dans leur lutte contre ces maladies. Ces maladies courantes à Sao Tomé-et-Principe peuvent encore avoir des effets mortels sur ses victimes; cependant, Sao Tomé-et-Principe n'est pas seule dans sa lutte pour protéger sa population.

San Sung Kim
Photo: Flickr

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