L’espérance de vie en Afrique en hausse

Espérance de vie en Afrique
L’espérance de vie en Afrique augmente, passant de 46 ans à 56 ans en 2000, grâce à l’élargissement de l’accès aux soins de santé. D’autres parties du monde n’ont pas observé ce taux de croissance phénoménal de 10 ans et montrent un vaillant effort pour résoudre le problème des soins de santé essentiels dans les pays africains.

Remodeler l’infrastructure des soins de santé

Pour s’attaquer au problème de l’espérance de vie en Afrique, les gouvernements doivent réorganiser le cadre de leurs infrastructures de santé existantes. Les médicaments essentiels, l’équipement, les installations et la technologie de communication et d’information sont les éléments importants lors de la refonte de l’infrastructure actuelle des soins de santé d’un pays.

Certains pays, comme l’Éthiopie, utilisent des feuilles de route pour les infrastructures, qui aident à établir un plan clair pour améliorer la santé publique. En Sierra Leone, des plans stratégiques aident le gouvernement à identifier les équipements nécessaires pour lutter efficacement contre les problèmes de santé publique. La République centrafricaine s’est efforcée d’entretenir les infrastructures existantes.

D’un point de vue technologique, le secteur AFRO (WHO AFRO) de l’Organisation mondiale de la santé a aidé les pays africains en fonction de l’état de leurs infrastructures de santé. La modification et la vérification des données de l’Observatoire intégré de la santé en Afrique sont une priorité pour les pays moins établis, notamment le Burundi et le Nigeria, permettant à l’OMS AFRO de déterminer quels aspects du système de santé doivent être améliorés. Les informations et technologies mises à jour comprenaient de nouveaux systèmes pour certifier les causes de décès et les taux de maladie.

Soins de santé abordables et accessibles

L’espérance de vie en Afrique est directement liée à l’accès aux services de santé. Depuis 2000, il y a eu une augmentation de 22 % du nombre de personnes pouvant recevoir les soins de santé nécessaires. En 2019, la couverture des soins de santé en Afrique est passée à 46 %, contre seulement 24 % en 2000. Les personnes vivant dans les pays à revenu élevé ont généralement un système de santé plus avancé que celles des pays à faible revenu.

Le but ultime est d’empêcher les ménages de dépenser trop d’argent pour les soins de santé. De nombreuses familles doivent consacrer plus de 10 % de leurs revenus aux traitements liés aux soins de santé, ce qui augmente les taux de pauvreté. Le Ghana et Maurice ont utilisé des stratégies de tarification des médicaments et des politiques pharmaceutiques pour œuvrer en faveur de soins de santé abordables.

Ces chiffres montrent que les gouvernements doivent réformer les dépenses de santé publique. Des soins de santé abordables et accessibles permettraient aux Africains de recevoir de l’aide pour les maladies traitables et d’offrir des services pour empêcher les gens de contracter des maladies en premier lieu.

Traiter la maladie avec des vaccins et des médicaments

Pour poursuivre l’inclinaison actuelle de l’espérance de vie en Afrique, les efforts de santé publique doivent se concentrer sur les personnes de moins de 5 ans et de plus de 60 ans. Selon Give Well, les principales causes de décès chez les moins de cinq ans sont le paludisme, les infections respiratoires, diarrhée, affections périnatales, rougeole et VIH/SIDA. Les personnes de plus de 60 ans risquent également de mourir de maladies similaires à celles responsables des taux de mortalité élevés chez les moins de cinq ans. Les principales causes de décès chez les personnes âgées de 5 à 60 ans sont le VIH/sida, la tuberculose et la mortalité maternelle.

Le Nigéria, un pays avec l’une des infrastructures de santé publique les plus faibles, a créé une politique nationale sur les médicaments et mis en œuvre des politiques de vaccination pour tous les citoyens. L’organisation de guides de traitement et de listes de médicaments essentiels renforcera le processus de traitement des patients pour les maladies curables et évitables par la vaccination. De nombreux pays ont travaillé pour atteindre cet objectif, la Sierra Leone finalisant et validant ces directives.

La mobilisation des vaccins et des campagnes de vaccination a montré un certain succès avec les poussées de méningite de type A. L’OMS prévoyait d’arrêter toutes les épidémies de méningite d’ici 2030 avec un vaccin nommé MenAfriVac.

Aucun nouveau cas de méningite de type A n’est survenu en 2017 ; la forme de la maladie était responsable de 90 % des cas et des décès avant 2010. La pandémie de coronavirus a considérablement perturbé ces efforts, mais les résultats ont montré que l’espérance de vie en Afrique peut continuer à augmenter en se concentrant sur l’amélioration des soins de santé.

Sécurité sanitaire publique

Selon une enquête de l’OMS en 2021, 90 % des 36 pays répondants ont divulgué un ou plusieurs événements liés au coronavirus qui ont interrompu les services de santé. Ces services comprenaient des vaccinations contre d’autres maladies et des programmes nutritionnels.

La pandémie de coronavirus et les réponses des pays africains sont un exemple de la relation entre l’investissement dans les soins de santé et la sécurité de la santé publique. Lorsque les pays africains ne disposent pas des ressources nécessaires pour lutter contre les menaces à la santé publique, les populations de ces pays ne peuvent pas se concentrer sur l’amélioration de l’économie.

En juillet 2022, 282 millions de personnes en Afrique avaient reçu leur première série de vaccinations contre le COVID-19, soit une augmentation de 10 % depuis janvier 2022. Cette nouvelle reflète un continent dédié à la sécurisation de la santé publique, un autre facteur contribuant à augmenter l’espérance de vie en Afrique. .

– Vert Mikada
Photo : Flickr

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