Les projets de la Banque mondiale s’adaptent au COVID-19

Les projets de la Banque mondiale s'adaptent au COVID-19La Banque mondiale est une institution financière mondiale qui fournit des financements aux pays à revenu faible ou intermédiaire pour aider au développement. Depuis sa création, la Banque mondiale s’est toujours concentrée sur des solutions durables aux problèmes auxquels sont confrontés les pays en développement. Pour de nombreux pays et organisations, le COVID-19 a été un énorme obstacle inattendu aux progrès réalisés. Jusqu’en 2020 et jusqu’en 2021, la Banque mondiale a dû adapter ses projets existants et ses nouveaux efforts pour fonctionner en gardant à l’esprit le COVID-19.

Projet de responsabilisation du Ghana pour les résultats d’apprentissage

Le Ghana Accountability for Learning Outcomes Project, ou GALOP, a été créé en 2019 dans le but d’améliorer la qualité des écoles peu performantes au Ghana et, en fin de compte, d’améliorer l’équité en matière d’éducation. GALOP opère dans 10 000 écoles dans des zones défavorisées, mettant en œuvre des mesures pour améliorer la qualité de l’éducation et la présence de la responsabilité. Le projet profite à plus de deux millions d’étudiants et à des dizaines de milliers d’enseignants.

Depuis que le COVID-19 a frappé et fortement perturbé les systèmes éducatifs et la fréquentation scolaire, le projet a été ajusté pour rester aussi efficace que possible. Notamment, il a élargi ses avantages pour les enfants handicapés, pour qui l’éducation est moins accessible que jamais. La Banque mondiale réagit aux conséquences du COVID-19 sur le système scolaire pour fournir une aide plus appropriée si nécessaire.

Le projet d’autonomisation des femmes du Sahel et de dividende démographique

Le projet d’autonomisation des femmes du Sahel et de dividende démographique, qui est actif depuis 2014, est également en cours d’adaptation pour compenser les impacts de la pandémie. L’objectif de ce projet est d’autonomiser les femmes africaines et d’accroître leur accessibilité aux services de santé. Une partie importante de sa mission consiste à éduquer et à sensibiliser à l’autonomisation des femmes.

La Banque mondiale a été confrontée à un problème considérablement plus grave par rapport au moment où elle a lancé ce projet il y a plus de cinq ans. Les taux de violence domestique ont augmenté, la scolarisation des filles est plus faible que jamais et de nombreux progrès en matière d’autonomisation des femmes semblent avoir été annulés par la pandémie. En réponse à cela, le projet de la Banque mondiale s’est concentré principalement sur les jeunes filles et les femmes exposées à la violence. Ce sont deux groupes dont les difficultés sont les plus exacerbées par le COVID-19. La Banque mondiale le reconnaît et a ajusté ses actions pour donner la priorité aux personnes les plus à risque.

De nouveaux projets

En plus de réviser et d’étendre les projets existants, la Banque mondiale a entrepris de nombreux nouveaux projets spécifiquement pour aider à atténuer les conséquences du COVID-19. L’organisation a joué un rôle important dans l’accessibilité des vaccins aux pays en développement et a fourni un financement important à ses pays membres pour aider à l’atténuation et aux efforts de secours contre le COVID-19.

Certains projets, comme Building Back Better, ont été créés pour apporter un soutien aux communautés pauvres afin qu’elles non seulement se remettent de la crise sanitaire mondiale, mais aussi pour maintenir les progrès réalisés avant celle-ci. Building Back Better se concentre sur la mise en œuvre de solutions durables et fonctionnelles à long terme dans les pays en développement.

D’autres projets, comme le projet de développement multisectoriel et de résilience urbaine de Kinshasa, connu sous le nom de Kin Elenda, se concentrent sur des problèmes qui existaient avant le COVID-19 mais qui ont été exacerbés par la crise. En particulier, Kin Elenda cible les problèmes d’accessibilité présents dans les quartiers urbains de la République démocratique du Congo. Il apporte des solutions ancrées dans la résilience et introduit l’équité dans ces zones urbaines.

Lors d’une conférence en avril 2021, le ministre indien des Finances, Nirmala Sitharaman, a exhorté la Banque mondiale à poursuivre le financement à ce niveau, ce qui est considéré comme une «réponse à la crise». Il est clair que les efforts ciblés de l’organisation apportent un véritable soulagement pendant cette crise, et les pays touchés bénéficieraient de la poursuite de ces efforts.

La Banque mondiale se consacre à mettre fin à l’extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée. Alors que les crises mondiales présentées par le COVID-19 ont exacerbé bon nombre des problèmes qui contribuent à la pauvreté, l’organisation internationale a prouvé qu’elle continuera à se battre pour sa mission. Le succès de la Banque mondiale dans la lutte contre la pandémie a présenté des preuves de solutions de lutte contre la pauvreté à la fois durables et adaptables.

– Samantha Silveira
Photo: Flickr

*