L’éducation en Inde pendant COVID-19

L'éducation en Inde
Les écoles en Inde ont fermé en mars 2020 en raison du COVID-19. Alors que de nombreuses écoles sont passées aux programmes d’études en ligne, beaucoup n’ont pas été en mesure de faire ce changement d’infrastructure. Plus de la moitié de la population indienne vit dans les zones rurales. De plus, seuls 15% des ménages ruraux ont accès à Internet. La pandémie a mis en lumière la fracture numérique dans le pays. Les ONG, fondations et autres entreprises sociales sont devenues essentielles pour améliorer l’éducation en Inde.

Sampark

La Fondation Sampark a atteint plus de 10 millions d’enfants dans six États de l’Inde. Il se concentre sur l’égalité en matière d’éducation, en fournissant des services éducatifs à faible coût afin d’élargir sa portée. Sampark Smart Shala utilise des innovations telles que des jeux de société, des applications mobiles et des appareils audio rechargeables pour garder les étudiants engagés dans les leçons. Ces innovations s’adressent spécifiquement aux étudiants des zones rurales.

La réponse COVID-19 de Sampark utilise la chaîne de télévision nationale Doordarshan et des applications adaptées aux langues pour partager des quiz et améliorer l’éducation en Inde. En outre, cette organisation publie des idées sur une plate-forme de crowdsourcing appelée Baithak pour les enseignants. Les enseignants sont également encouragés à rester en contact avec leurs élèves.

Récemment, Sampark a lancé un programme appelé Har Ghar Science STEM for Girls. L’objectif de ce programme est de créer des laboratoires scientifiques dans les écoles rurales et d’adopter une approche ascendante de l’éducation des filles. En conséquence, l’éducation en Inde continue d’évoluer positivement au sein des communautés rurales.

Pratham

Pratham est une ONG basée à Mumbai. Son objectif est de combler le fossé du système éducatif indien en mettant en œuvre des interventions de haute qualité, peu coûteuses et reproductibles. Les programmes de cette organisation ont considérablement amélioré l’éducation en Inde. De plus, Pratham aide le gouvernement à encourager les enfants à fréquenter l’école régulièrement. L’organisation s’appuie sur les parents, les communautés locales, les bénévoles et les gouvernements des États pour créer des modèles d’apprentissage personnalisés.

Actuellement, Pratham s’efforce de faire participer les enfants défavorisés et d’améliorer l’éducation en Inde grâce à de nouveaux programmes. Karona Thodi Masti Thodi Padhai (Do it: A Little Fun, A Little Study) est un nouveau programme développé pour aider les étudiants pendant la pandémie COVID-19. Ce programme utilise des services de messagerie populaires, la radio et WhatsApp pour s’enregistrer virtuellement avec les étudiants. Ce nouvel aspect de l’apprentissage donne la priorité au «plaisir» et à «l’étude» pour motiver les élèves pendant cette période stressante.

Eklavya

Eklavya est une ONG qui travaille dans les centres de ressources éducatives du Madhya Pradesh. Cette organisation vise à aider les enfants pauvres à devenir des apprenants autonomes. Eklavya a publié plusieurs livres sur l’éducation, la littérature pour enfants et d’autres ressources, estimant que l’éducation devrait être basée sur la curiosité et les expériences pour motiver les étudiants. Cette ONG vise à améliorer l’éducation en Inde en se concentrant sur les zones rurales. Eklavya forme les parents éligibles, les frères et sœurs et les jeunes locaux à enseigner dans des espaces bien ventilés dans des lieux locaux et socialement éloignés. En outre, il a mis en place un système de bibliothèque mobile qui tourne entre les localités.

Vidya

Vidya est une ONG qui a servi 3,7 millions de personnes dans les grandes villes telles que Delhi, Gurgaon, Bangalore, Pune et Mumbai. Cette organisation a pour objectif de dispenser une formation sur les compétences de vie, les vocations et le bien-être mental et physique. L’objectif de Vidya est d’améliorer l’égalité en matière d’éducation dans toute l’Inde.

En réponse à la pandémie, Vidya a développé des stratégies pour lutter contre les effets du COVID-19 sur l’éducation en Inde. L’ONG a divisé ses solutions en approches technologiques et organisationnelles. Les solutions comprennent des horaires d’examens réorganisés, des programmes ajustés et une planification accrue d’un outil pédagogique pour la prochaine année universitaire.

La fracture technologique a rendu difficile pour les étudiants vivant dans des zones pauvres d’accéder à l’éducation en Inde. Cependant, Vidya a reçu des dons pour des téléphones, des ordinateurs portables et d’autres appareils afin d’améliorer l’accès à l’éducation. Il permet aux étudiants de récupérer ces appareils à leur convenance.

Thinkzone

Thinkzone est une entreprise sociale qui vise à améliorer les résultats scolaires des enfants vivant dans des communautés vulnérables. Il utilise des modèles «tech plus touch» pour lutter contre les inégalités dans l’éducation. À l’instar d’autres organisations, Thinkzone utilise des approches communautaires. La réponse COVID-19 de cette organisation est ancrée dans l’apprentissage à domicile qui repose sur les appels téléphoniques et les SMS pour interagir avec les parents qui ont commencé à enseigner à leurs enfants. Heureusement, les appels automatisés et les technologies de réponse vocale interactive sont accessibles dans de nombreuses langues. Ces appels automatisés fournissent du matériel de cours préenregistré pour améliorer l’éducation en Inde.

Cette organisation s’efforce également de former des éducateurs communautaires et d’évaluer les besoins des étudiants pour une amélioration supplémentaire. En outre, Thinkzone s’est associé à diverses organisations et au gouvernement pour améliorer l’éducation en Inde. Son initiative à domicile a atteint avec succès plus de 10 000 enfants en Inde.

Ces organisations ont pris des mesures importantes pour améliorer l’éducation en Inde et aider le gouvernement à créer un mode d’apprentissage plus durable. Avec un meilleur accès à la technologie, l’égalité en matière d’éducation continuera de s’améliorer longtemps après la fin de la pandémie.

Anuja Mukherjee
Photo: Flickr

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