Le VIH/SIDA au Cameroun – Le Projet Borgen

Le VIH/SIDA au Cameroun
L’un des défis les plus importants auxquels les citoyens camerounais sont confrontés aujourd’hui est la prévalence du VIH/SIDA dans tout le pays. Avec un taux d’infection national de 3,7 % en 2021, la lutte contre l’épidémie continue d’être une bataille constante. Cependant, avec l’aide de l’aide étrangère, des ONG et les efforts proactifs du gouvernement camerounais, le pays progresse vers cet objectif. Voici les choses les plus importantes à savoir sur l’histoire du VIH/SIDA au Cameroun et l’état de l’effort de prévention.

Histoire et démographie

Comme dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, le taux de personnes infectées par le VIH/SIDA est plus élevé au Cameroun que dans la plupart des autres régions du monde. Le premier cas signalé au Cameroun remonte à 1985 et en 1990, le pays comptait environ 49 000 personnes infectées. Ce nombre a augmenté chaque année jusqu’à atteindre un sommet estimé à 520 000 cas en 2012. Depuis lors, le taux annuel a lentement mais régulièrement diminué pour atteindre environ 500 000 cas en 2021.

Bien que de nombreux enfants aient le VIH/SIDA au Cameroun, les personnes de 15 ans ou plus sont de loin les plus courantes et représentent environ 460 000 des 500 000 actuellement infectés, selon l’ONUSIDA. Au sein de la cohorte des adultes de plus de 15 ans, les femmes sont plus de deux fois plus susceptibles d’avoir le VIH/SIDA que les hommes.

Prévention et soutien américain

La première mesure que le gouvernement du Cameroun a prise pour prévenir la propagation du VIH/SIDA a été la création du Comité National de Lutte contre le SIDA (CNLS) en 1986. Sa fonction était de faciliter la coopération entre les efforts de prévention au niveau national. Il a encore élargi ses efforts en 2000 lorsqu’il a lancé le premier de trois plans quinquennaux pour prévenir la transmission du VIH/SIDA dans le pays.

Il y a également eu une myriade d’efforts soutenus par les États-Unis pour aider à l’effort de prévention. Par exemple, en 2008, le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) s’est associé au ministère de la Santé du Cameroun ainsi qu’à une foule d’ONG pour aider à lutter contre le VIH/SIDA. Grâce à cette collaboration, le CDC visait à « fournir un leadership technique sur les efforts de lutte contre l’épidémie de VIH dans le pays », mais a finalement élargi ses opérations pour inclure également « un soutien clinique direct » et aider à « élargir l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH ».

De plus, l’USAID a soutenu et aidé à exécuter une variété de plans de prévention du VIH / SIDA au Cameroun par le biais du Plan d’urgence du Président pour la lutte contre le SIDA (PEPFAR). Quelques-unes de ces initiatives sont le continuum de prévention, de soins et de traitement (CoPCT) du VIH/SIDA auprès des populations les plus à risque au Cameroun (CHAMP), Atteindre l’impact, la saturation et le contrôle des épidémies (RISE) et la surveillance dirigée par la communauté. (CLM).

En général, les programmes PEPFAR visent à atténuer la propagation du VIH/SIDA au Cameroun par l’éducation, la sensibilisation communautaire, la collecte de données fiables et le renforcement des agences de santé gouvernementales et non gouvernementales existantes.

Avoir hâte de

Bien que le fait que le nombre total d’infections n’ait diminué que d’une faible marge depuis 2012 puisse sembler un signe d’inefficacité, il est important de se rappeler que les épidémies ont tendance à croître de façon exponentielle et que la population du Cameroun augmente régulièrement à un rythme élevé depuis ces dernières décennies. Dans cet esprit, un chiffre total d’infection stagnant ou seulement légèrement diminué est en fait tout un exploit, car le gouvernement doit tenir compte d’une énorme augmentation de la population et la propagation des maladies infectieuses est notoirement difficile à maîtriser.

De plus, l’aide de pays comme les États-Unis a sans aucun doute joué un rôle déterminant dans la réalisation de cet exploit et un soutien international continu sera nécessaire alors que le gouvernement national continue de lutter contre le VIH / SIDA au Cameroun.

– Xander Heiple
Photo : Unsplash

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