Espaces sûrs pour les femmes et les filles au Bangladesh

Espaces sûrs pour les femmes et les filles au BangladeshÀ la lumière de la persécution des Rohingyas par le Myanmar, environ 850 000 réfugiés rohingyas ont afflué vers les camps de réfugiés de Cox’s Bazar au Bangladesh à la recherche d’un abri. Pour protéger les femmes rohingyas confrontées à la violence sexiste dans ces camps, l’UNICEF soutient 15 espaces sûrs pour les femmes et les filles au Bangladesh. Les espaces protègent non seulement les femmes contre la violence et les abus du partenaire, mais ils offrent une myriade de services conçus pour soutenir la santé mentale et favoriser la formation professionnelle.

Favoriser un environnement sûr

L’objectif principal des Safe Spaces est de protéger les Rohingyas et les femmes bangladaises locales contre la violence sexiste dans les camps de réfugiés de Cox’s Bazar au Bangladesh. Plus précisément, dans le cadre du confinement pandémique national du Bangladesh au premier semestre 2020, l’UNICEF a prévu une montée en flèche des taux d’exploitation sexuelle et de violence conjugale. Par conséquent, ces espaces offrent des soins psychologiques et une gestion de cas dans un environnement ouvert et sécuritaire.

Au-delà des services de protection, les bénévoles de ces espaces sûrs effectuent des visites à domicile dans les communautés entourant les camps de réfugiés. Les volontaires partagent des informations sur la pandémie et sensibilisent à la violence sexiste. Leurs visites porte-à-porte encouragent les femmes à signaler les incidents d’abus et font la lumière sur la manière dont les espaces sûrs pour les femmes et les filles au Bangladesh tentent de lutter contre la violence sexiste.

Offrir de nouvelles opportunités

Les espaces offrent également aux femmes une formation professionnelle pour des opportunités d’emploi. Selon l’UNICEF, les espaces enseignent aux femmes comment coudre et broder, permettant ainsi aux réfugiés rohingyas d’être économiquement indépendants une fois qu’ils quittent l’espace sûr. En fait, l’UNICEF rapporte que certaines femmes sont capables de gagner plus de 100 dollars par mois, ce qui leur permet de subvenir aux besoins de leurs enfants et de gagner en puissance en termes de dynamique du ménage. De plus, étant donné que 55% du camp est composé d’enfants de moins de 18 ans, la formation professionnelle permet aux jeunes femmes de prendre une longueur d’avance sur le développement de compétences cruciales pour la main-d’œuvre.

Cultiver la camaraderie entre les communautés

Bien que les espaces sûrs aient été initialement conçus pour les réfugiés rohingyas, ils sont désormais également ouverts aux femmes bangladaises locales. En conséquence, les femmes rohingyas et bangladaises se sont liées par leurs similitudes, telles que le fait de faire face à des restrictions fondées sur le sexe dans la vie quotidienne. L’accent mis par ces centres sur le soutien psychologique et la formation professionnelle permet aux femmes rohingyas et bangladaises de favoriser des relations étroites au sein du sanctuaire.

Un avenir plein d’espoir

Alors que des centaines de milliers de Rohingyas résident toujours à Cox’s Bazar fin 2022, Safe Spaces for Women and Girls au Bangladesh continue de protéger les femmes des menaces extérieures. Dans Safe Spaces, les femmes acquièrent les compétences nécessaires pour entrer sur le marché du travail tout en favorisant les relations avec d’autres femmes dans leurs communautés. En autonomisant les réfugiés persécutés, Safe Spaces cultive efficacement un avenir meilleur et plus optimiste pour des milliers de femmes rohingyas à travers le Bangladesh.

– Emma Il
Photo : Flickr

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