Efforts pour réduire le VIH/SIDA en Zambie

Réduire le VIH/SIDA en Zambie
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est une infection qui peut se transmettre par voie sexuelle. Il attaque les cellules du corps humain qui combattent les maladies, ce qui en fait une infection dangereuse. Avec environ 38 millions de personnes dans le monde qui souffrent du VIH, c’est devenu un problème majeur, d’autant plus qu’il n’existe pas de remède définitif contre l’infection. En conséquence, dans de nombreux pays africains comme la Zambie, le nombre de cas de VIH est important. Grâce à l’exploration du VIH dans les pays pauvres, la recherche a montré qu’il existe une corrélation entre la pauvreté et le manque d’éducation avec le nombre de cas de VIH. Voici quelques informations sur le VIH en Zambie, y compris les efforts pour réduire le VIH/SIDA en Zambie.

À propos du VIH/SIDA en Zambie

Les preuves montrent que la Zambie est parmi les 10 premiers pays avec le plus de cas de VIH. On estime que 1,5 million d’habitants de la Zambie étaient atteints du VIH/sida en 2020, avec une prévalence chez les adultes de 11,1 %. De plus, la Zambie a connu un total de 24 000 décès dus au VIH/SIDA.

Le VIH/SIDA est assez répandu chez les adultes de 15 à 59 ans en Zambie, avec une prévalence plus élevée chez les femmes que chez les hommes. De plus, le VIH est plus répandu chez les personnes âgées, avec 73,5 % des femmes infectées et 73 % des hommes infectés âgés de 45 à 59 ans. Cela démontre qu’environ 980 000 personnes âgées de 45 à 59 ans en Zambie souffrent du VIH/SIDA.

Le lien entre la pauvreté et le VIH/sida

La recherche a trouvé un lien étroit entre la pauvreté et les cas de VIH ; ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté sont plus susceptibles de contracter une infection sexuellement transmissible, comme le VIH. Des études ont montré que ceux qui vivent dans la pauvreté en Zambie sont souvent susceptibles de recourir à des moyens de travail illégaux, tels que le trafic sexuel ou la prostitution. Les rapports annuels du Département d’État américain indiquent que les trafiquants sexuels exploitent souvent les femmes en Zambie avec de l’argent ou de la nourriture, plaçant la Zambie sur un classement de niveau 2 sévère pour le trafic sexuel. De plus, la perte d’emplois due au COVID-19 a entraîné une augmentation du taux de pauvreté en Zambie, passant de 11,19 % en 2019 à 12,17 % en 2020. Cela montre que les jeunes femmes vulnérables en dessous du taux de pauvreté ont désespérément besoin d’argent, recourant ainsi à l’industrie du trafic sexuel, où les circonstances ont conduit à la transmission du VIH.

Risque pour les enfants de contracter le VIH/SIDA en Zambie

La population d’enfants séropositifs en Zambie est un problème important ; les infections chez les enfants âgés de 0 à 15 ans frôlent environ 6 000 par an. En 2018, 79 % des enfants séropositifs ont reçu une thérapie antirétrovirale (TARV), qui est un moyen efficace de traiter le VIH/SIDA. Parmi les enfants en Zambie qui n’ont pas reçu de TAR, 50 % d’entre eux sont décédés avant leur deuxième anniversaire. De plus, l’ONU estime qu’il y a un total d’un million d’enfants en Zambie qui sont soit orphelins, soit vulnérables à la corruption, ce qui en fait des cibles fréquentes du trafic sexuel.

Solutions potentielles pour réduire le VIH/SIDA en Zambie

Un exemple d’ONG (organisations non gouvernementales) en Zambie qui se concentre sur la prévention du VIH en Zambie est le Kara Counselling and Training Trust (KCTT). Cette organisation a commencé en 1989 dans le but de conseiller les personnes en Zambie qui souffrent du VIH/SIDA. De plus, le programme VIH de l’UNICEF en Zambie fournit des ressources préventives aux citoyens zambiens afin d’empêcher la propagation du VIH/SIDA. Il a lancé plusieurs nouveaux programmes, tels que le Plan national de mise en œuvre de la prévention, du traitement et des soins pédiatriques et adolescents de 2017. Bien qu’il y ait actuellement une prévalence de cas de VIH en Zambie, des ONG comme le KCTT et l’UNICEF peuvent être d’une grande aide aux personnes en besoin et peut donner l’espoir de résoudre ce problème.

Bien que le problème du VIH soit répandu en Zambie depuis longtemps, les développements récents de différentes organisations ont donné l’espoir que le problème se résorbe. En faisant prendre conscience du danger du VIH/SIDA et de ses causes, ainsi que la distribution de ressources préventives en Zambie, il y a de fortes chances que les taux de VIH/SIDA en Zambie diminuent au cours des prochaines années.

– Andra Fofuca
Photo : Wikipédia Commons

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