Efforts pour apporter des secours après les inondations au Timor-Leste

Inondations au Timor-Leste
Entre le 29 avril et le 4 mars 2021, des conditions météorologiques extrêmes ont frappé la nation du Timor-Leste. Le cyclone Seroja a créé « des vents forts et de fortes pluies », selon l’Associated Press. L’ONU a expliqué que de fortes pluies, à leur tour, ont entraîné des glissements de terrain et des crues soudaines pendant le cyclone. Les conditions météorologiques difficiles ont particulièrement frappé la capitale du Timor Leste, Dili. En fait, environ 8 000 Timorais ont dû déménager dans des abris temporaires et 34 personnes sont mortes à cause des inondations au Timor-Leste.

Depuis avril 2021, les inondations au Timor-Leste ont été peu couvertes par les sources d’information occidentales et le travail de reconstruction et de fourniture de ressources est en cours. En fait, le gouvernement du pays a demandé plus de « soutien pour répondre aux besoins humanitaires résiduels » en juin 2021.

La situation présente

Un rapport de l’ONU, daté du 16 juillet 2021, a fourni des détails sur les domaines nécessitant encore une attention. Il s’agit notamment des centres d’évacuation, qui abritent toujours 730 personnes, ainsi que l’accessibilité à la nourriture et à l’eau. Dans le cadre de sa section sur « Genre et protection », le rapport a souligné la nécessité de salles de bains bien éclairées avec des portes verrouillables pour les hommes et les femmes dans les centres d’évacuation. De plus, le rapport a noté que les personnes vivant dans les centres d’évacuation auront besoin d’accéder à des matériaux pour pouvoir réparer leurs maisons endommagées ou en construire de nouvelles.

Plus largement, l’eau potable et le COVID-19 sont des préoccupations majeures. Des initiatives visant à restaurer le système d’approvisionnement en eau courante du pays sont en cours afin de fournir de l’eau à la capitale et à d’autres régions. Pendant ce temps, les cas de COVID-19 ont augmenté et le pays manque de fournitures et d’équipements pour faire face efficacement à la pandémie. Le cyclone Seroja a provoqué l’inondation de l’installation nationale de stockage de médicaments du Timor Leste, entraînant la destruction de fournitures médicales.

Le rapport de l’ONU montre qu’il y a aussi une demande d’information. Dans sa section sur « l’éducation », le rapport a noté que «[d]des informations détaillées sur les dommages et les pertes dans les écoles ne sont pas encore disponibles. Le rapport énumérait également le problème dans sa section « Eau, assainissement et hygiène ».

Aide alimentaire de l’USAID

Peu de temps après les inondations au Timor-Leste, The New Humanitarian a rapporté que « l’accessibilité [was] émergeant comme [a] croissance [worry]» en raison de l’impact des inondations sur les cultures. En effet, le coût du riz a augmenté de plus de 20% en un an. L’ONU a suggéré que le Timor-Leste mette en place un système d’orientation pour résoudre la malnutrition.

Le 8 juillet 2021, l’USAID a annoncé qu’elle donnerait au Timor-Leste une aide supplémentaire de 900 000 $ après avoir donné 100 000 $ à la suite du cyclone Seroja. Le 9 juillet 2021, Kevin Blackstone, l’ambassadeur des États-Unis au Timor-Leste, a mentionné que les États-Unis visaient à avoir un impact sur « les agriculteurs des zones reculées » en fournissant « de l’argent ou des bons pour acheter des semences », ainsi que les outils agricoles nécessaires.

Assistance supplémentaire

La contribution de l’USAID n’est que la pointe de l’iceberg. Le rapport de l’ONU énumère de nombreuses autres mesures que les gouvernements et les organisations ont prises pour aider le gouvernement timorais. Entre autres mesures, le gouvernement timorais a distribué 36 600 comprimés de purification d’eau. De plus, l’UNICEF a fourni des fournitures à une communauté de Tasi Tolu afin que l’éducation des enfants puisse continuer et le PNUD a lancé un programme de travail contre rémunération, offrant des emplois à ceux qui en ont besoin. Enfin, diverses organisations se sont efforcées d’offrir une éducation sur la violence sexiste.

La couverture de New Humanitarian en avril 2021 a mis en lumière les actions de groupes de volontaires locaux au Timor-Leste. Une femme nommée Berta Antonieta Tilman Pereira a travaillé à la collecte de fonds afin de pouvoir démarrer des cuisines communautaires pour les personnes évacuées à la suite des inondations. Pereira a déclaré que « la communauté elle-même doit être organisée » parce que « le système auquel nous sommes… censés faire confiance et sur lequel nous comptons… est totalement lent et ne répond pas ». Le New Humanitarian a souligné que le gouvernement timorais n’avait demandé l’aide des organismes internationaux que le 8 avril 2021, soit quatre jours après la catastrophe.

Trois mois après le cyclone Seroja, il reste encore beaucoup à faire pour faire face aux effets des inondations au Timor-Leste. Selon l’ONU, 26 186 « familles touchées… ont reçu une aide d’urgence » et «[t]La majorité des déplacés temporaires sont rentrés chez eux. Mais les organisations font aussi beaucoup de travail dans l’espoir d’un rétablissement durable.

-Victoria Albert
Photo : Flickr

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