Comment le projet Disha autonomise les femmes en Inde

Comment le projet Disha autonomise les femmes en IndeEn Inde – un pays en plein essor avec une croissance économique soutenue – plus des deux tiers des femmes n’ont pas de profession ou sont en dehors de la population active. Ce niveau d'engagement varie également entre les zones rurales et urbaines en raison, entre autres, d'un fossé dans l'accès à la formation et à la scolarisation. Malgré la croissance au cours des dernières décennies en termes de taux d'éducation, ainsi qu'une baisse tout aussi importante des taux de natalité, les femmes des régions rurales de l'Inde ne sont toujours pas aussi en mesure de trouver ou de trouver un emploi que leurs homologues masculins. Le projet Disha était un effort international qui a agi comme un catalyseur d'amélioration et a fourni diverses ressources et plans pour autonomiser les femmes indiennes défavorisées à travers le pays.

La mission du projet Disha

Le projet Disha a été conçu comme un effort conjoint de trois ans entre le Programme des Nations Unies pour le développement, la Fondation indienne pour le développement et la Fondation IKEA. Les trois groupes, ainsi que leurs réseaux d'expérience et d'actifs, se sont réunis pour offrir aux femmes indiennes des opportunités de croissance et de gestion des revenus. La formation professionnelle est restée le principal outil du projet Disha et l'enseignement des compétences essentielles aux femmes parallèlement à des enseignements distincts en entreprise, les participantes ont pu acquérir des connaissances précieuses et diverses qui les distinguent des autres demandeurs d'emploi.

Les objectifs initiaux du projet comprenaient un objectif cible d'un million de femmes en Inde introduites et liées à une chaîne croissante de chercheurs d'emploi et de créateurs d'emploi économiquement indépendants. Au-delà de l'application de compétences qui augmenteraient considérablement les possibilités d'acquisition d'emploi, le projet Disha a également marqué la réplicabilité et l'évolutivité comme ses objectifs, ce qui expliquait l'accent mis sur la croissance communautaire autonome.

Les modèles utilisés

Pour réaliser les intentions du projet Disha, la planification et l'exécution étaient primordiales. Clement Chauvent a dirigé le projet Disha et a été le chef du développement des compétences et des affaires du Programme des Nations Unies pour le développement. En sa qualité de chef du projet Disha, il a décrit quatre modèles principaux par lesquels le projet prendrait forme. Clement a détaillé comment le modèle 1 est principalement éducatif, fournissant des conseils et une orientation aux femmes à la recherche d'un emploi. En surmontant ce premier obstacle à une croissance économique autonome, les participants au programme peuvent commencer à poursuivre leurs propres aspirations de manière beaucoup plus agressive.

Les deuxième et troisième modèles s'appuient sur le marché et les réseaux sociaux, conduisant les femmes cherchant à remplir ces rôles à des besoins établis dans les professions. De plus, en mettant en relation des mentors et des accompagnateurs aux femmes qui souhaitent commencer par le «micro-entrepreneuriat», l'initiative du PNUD fournit directement des ressources et un soutien. Le dernier et quatrième modèle est celui de la production et de l'efficacité économique. Ce modèle cherche à unir les femmes en Inde pour s'assurer que celles qui fabriquent des produits vendables et pratiquent des compétences rentables peuvent étendre leur portée et leur valeur en tant que partie du système.

Succès significatif

Pour le projet Disha, d'innombrables histoires personnelles de femmes des régions rurales de l'Inde qui lancent des entreprises, acquièrent un plus grand pouvoir social et soutiennent financièrement leurs ménages et leurs communautés témoignent de leur succès. À plus grande échelle, Chauvet rapporte: «Avec le soutien de la Fondation IKEA, depuis 2015, 800 594 femmes à Delhi NCR, Haryana, Telangana, Karnataka et Maharashtra ont obtenu des compétences employables.» Ces femmes en Inde sont également un meilleur exemple de changement sociétal. En raison de l’ampleur de l’impact du projet Disha, de petits changements systématiques, gravés dans les pieds des villages et des villes agricoles, deviendront lentement plus visibles. Chaque femme parmi les près de 900 000 participantes porte en elle les outils pour informer sa famille, impliquer son quartier et enseigner aux autres femmes de la communauté. Grâce aux efforts d'organisations comme le projet Disha, les femmes sont de plus en plus autonomes dans le monde, ce qui contribue à un avenir financier plus sûr pour tous et ouvre la voie à un monde plus également accessible, quel que soit le sexe.

—Alan Mathew

*