Comment la pénurie d’eau affecte les femmes et les enfants

La pénurie d'eau
Selon l’UNICEF, de multiples facteurs peuvent entraîner une pénurie d’eau, notamment « l’effondrement des infrastructures, des systèmes de distribution, la contamination, les conflits, la mauvaise gestion des ressources en eau, le changement climatique et l’interférence humaine ». La rareté de l’eau est courante même dans les pays bien développés. La rareté de l’eau limite l’accès à l’eau potable utilisée pour l’hygiène de base, la cuisine et le nettoyage.

Le manque de ressources en eau affecte les hôpitaux, les maisons, les restaurants, les écoles et les systèmes d’égouts. De plus, la rareté de l’eau pèse lourdement sur l’économie en raison de sa valeur élevée. Cependant, cela affecte plus que tout les femmes et les enfants. Les femmes et les enfants sont les seuls fournisseurs d’eau et parcourent souvent des kilomètres pour la récupérer. Par conséquent, les enfants passent d’innombrables heures en dehors de l’école, les exposant à des endroits dangereux et à l’exploitation.

Rapport d’étape sommaire d’ONU-Eau juillet 2021

La catégorie de l’eau potable du rapport d’avancement sommaire d’ONU-Eau en 2020 indiquait que 26 % de la population mondiale, soit 2 milliards de personnes, n’avaient pas accès à des services d’eau potable. La catégorie de l’assainissement a indiqué que 3,6 milliards de personnes, soit 46 % de la population mondiale, ne disposaient pas de services d’assainissement, avec 494 millions de personnes déféquant à l’air libre en 2020. De plus, 2,3 milliards de personnes n’avaient pas accès à un système de lavage des mains avec du savon et de l’eau en 2020. Une dernière note du catégorie hygiène précise que 44 % des eaux usées mondiales n’ont pas reçu un traitement adéquat en 2020.

Le rapport de synthèse de l’ONU-Eau 2021 a également mentionné que les recherches sur la sécurité de nos eaux souterraines provenant des lacs, des rivières, des ruisseaux, etc. sont insuffisantes. L’efficacité mondiale de l’utilisation de l’eau ne s’est améliorée que de 10 % depuis 2015. 2,3 milliards de personnes vivent dans des zones de stress hydrique en 2020. Dans la catégorie 2020 de la gestion intégrée de l’eau, ONU-Eau a détaillé comment 107 pays ne sont pas sur la bonne voie pour atteindre des sources d’eau durables d’ici 2030. De 2015 à 2019, il n’y avait qu’un Augmentation de 9 % de la coopération internationale avec 14 pays sur 109 participant à la prise de décision en matière d’eau et d’assainissement.

Faits saillants de l’UNICEF sur la rareté de l’eau

  • Au moins un mois par an, 4 milliards de personnes, soit les deux tiers de la population mondiale, connaissent une grave pénurie d’eau.
  • Dans les pays où l’approvisionnement en eau est insuffisant, 2 milliards de personnes pourraient connaître des pénuries d’eau.
  • Dès 2025, la moitié de la population mondiale pourrait potentiellement résider dans des zones connaissant une pénurie d’eau.
  • En 2030, environ 7 millions de personnes pourraient être déplacées à cause de la pénurie d’eau.

Réponse de l’UNICEF à la pénurie d’eau

Bien qu’il existe de nombreuses raisons aux pénuries d’eau, l’UNICEF s’efforce de fournir une nouvelle technologie qui atteint les pays où les gens connaissent la pénurie d’eau de sept manières. À première vue, l’UNICEF s’emploie à identifier de nouvelles ressources en eau grâce à la télédétection, aux enquêtes géographiques et aux enquêtes de terrain. En outre, l’UNICEF s’efforce de produire des sources d’eau efficaces qui « réduisent les fuites d’eau et la contamination en favorisant la réutilisation des eaux usées pour l’agriculture afin de protéger les eaux souterraines ».

En outre, l’UNICEF planifie les besoins futurs en matière de pénurie d’eau. Par exemple, l’UNICEF développe des technologies pour soutenir les sources d’eau qui peuvent résister à nos changements climatiques. Dans cet esprit, l’UNICEF éduque les écoles et les communautés sur la pénurie d’eau. À plus grande échelle, l’UNICEF se prépare aux « besoins nationaux en eau » à usage domestique, sanitaire et sanitaire. Enfin, l’UNICEF « soutient le secteur WASH » ​​en créant des programmes en ligne, des conseils techniques et des manuels pour améliorer les normes d’accès à l’eau.

Organisations aidant les gens à accéder à l’eau potable

En raison des inégalités sociales et culturelles, les femmes et les enfants sont les premières victimes des maladies d’origine hydrique. D’où l’existence d’organisations similaires à The Water Project et Water.org. The Water Project fournit un accès à l’eau potable à des villages isolés situés en Afrique subsaharienne depuis 2006. En mai 2022, The Water Project avait atteint 714 350 personnes avec un débit d’eau de 96 %.

Depuis 30 ans, les fondateurs de Water.org, Gary White et Matt Damon, proposent des solutions financières au problème mondial de pénurie d’eau. Tout a commencé en 1990 lorsque Gary White a commencé à aider les communautés latines touchées par la pénurie d’eau. Plus tard en 2003, leur initiative WaterCredit a été lancée, ce qui permet à Water.org d’aider financièrement les endroits touchés par la pénurie d’eau. En 2009, Matt Damon a rejoint l’équipe de Water.org en tant que co-fondateur. Jusqu’à présent, Water.org a signalé avoir amélioré 45 millions de vies dans 17 pays grâce à l’accès à l’eau potable.

Regarder vers l’avant

Grâce aux organisations et au dévouement d’ONU-Eau et de l’UNICEF, la pénurie d’eau est de moins en moins un problème. Espérons que ce problème diminuera, afin que les femmes et les enfants puissent bénéficier de la sécurité, d’une bonne santé et de l’éducation sans avoir à parcourir des kilomètres pour trouver de l’eau.

Kaley Anderson
Photo : Flickr

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